Décidément, de nombreuse publications traitent de la révolution numérique en ce moment. Le dernier en date est le résultat d'un groupe de travail sur le sujet de l'institut G9+. Le document est court, rapide à lire, et est avant tout un document intermédiaire, en attendant des propositions concrètes.
La vidéo de la présentation est désormais en ligne ici.
Pour ceux qui ne savent pas par ou commencer, cela peut donner des idées.
Le livre blanc se trouve ici.
Mary Meeker's recent Internet Trends presentation (June 2012) introduced a new buzzword into the tech world: reimagination. Meeker listed 50 different market categories that are in the process of being reimagined - in other words, disrupted or changed. This blog is dedicated to reimagination, with a special focus on the travel industry ...
Thursday, March 27, 2014
Monday, March 17, 2014
Accenture and Fjord 2014 reports
Accenture Technology Vision 2014: From Digitally Disrupted to Digital Disrupters
The 2014 Accenture Technology Vision report is online and can be downloaded as a PDF file.The report title is crystal clear: "Every Business is a Digital Business: From Digitally Disrupted to Digital Disrupters".
Accenture describes then six major trends and provide hints on what to do in the next 100 days.
![]() |
Accenture Technology Vision 2014 Main Trends |
Fjord report: Trends impacting service design in 2014
Created by Fjord and Accenture Interactive this report focus on (service) design and innovation. For them, in 2014 (see slides):
- Old businesses will become new. Traditionally non-digital businesses will have to reinvent themselves to consider the role of digital services in their organizations. As people embrace more digital lifestyles,every business must become a digital business.
- Welcome to the age of Living Services.With more things becoming connected, the living services wave will radically shape people’s lives and expectations.
- Change will beget change. Digital innovation does not happen on its own or without consequences.
"Our hope is that our 2014 Trends will motivate, inspire, and provide actionable insights to move businesses
and society forward. Design at the Heart." The major trends are show below.
Sunday, March 16, 2014
Le matin numérique
Il existe des matins comme ce matin, où lors de ma douche matinale, sous le déluge numérique, je me retrouve à lire des billets de deux personnes que j'apprécie énormément. Des "amis" digitaux, des "frères" de pensée, des gens que je suis (qui suis-je quand je suis d'ailleurs?) et qui me suivent. Se connait-on ? On s'est croisé. C'est bien ça le miracle d'Internet !
Alors voici les articles en question:
Bref, ça bouillonne en France sur le sujet du digital. Mais, en même temps, je dirais que dans la plupart des entreprises, les chantres du digital sont toujours des pestiférés, des animaux de foires, qui ne rentrent dans aucune boite prédéfinie de l'organisation.
On les écoute, on les invite aux conférences, mais en interne dans les sociétés, on s'en méfie. Ils sont plus que jamais isolés, voire "pourchassés", car il faut qu'ils rentrent dans le rang des beni-oui-oui. Face à la peur que génère cette nouvelle révolution (et ses prédicateurs), l'accélération de la mondialisation, les contrôles et la hiérarchie sont renforcés, les espaces de libre créations réduits, le droit à l'erreur n'existant toujours pas ! Et c'est humain, beaucoup cherchent à se ramener à un état stable, au status quo rassurant, en faisant semblant de faire sans prendre de risques. "Cette révolution va bien finir par passer. D'ailleurs nous cela ne nous touchera pas."
Communicants, insérés dans les flux numériques, les "révolutionnaires du numérique", font peurs au PR et managers des sociétés qui les emploient. Il n'est donc pas étonnant de découvrir que ces intra-preneurs digitaux sont aujourd’hui et pour la plupart des consultants externes aux entreprises ou des entrepreneurs de start-ups avisés.
Après des années de Fordisme, et de mise en place de processus standardisés (où tout le monde est remplaçable et plus personne responsable avec les impacts que l'on connait sur l'engagement), il devient difficile, voire impossible de faire bouger les choses en interne.
La seule solution , la seule qui marche, c'est de sortir les "forces digitales" des contraintes anciennes (il faut les changer d'espace) et de les laisser inventer la nouvelle entreprise, les nouvelles offres, les nouveaux produits. "Le numérique, c'est de l'industrie lourde", assure le Directeur général de Voyages-sncf.com.
Pour ceux qui sont inquiets, on peut mettre de l'ordre dans le chaos fractal, mais il faut savoir prendre des risques, sortir des sentiers battus et protéger ces "chercheurs d'or" numérique. Et une fois trouvé, le filon ne sera exploitable que quelques dizaines de mois. Pas plus !
Alors voici les articles en question:
- Entreprises Numériques et Homéostasie Digitale d'Yves Caseau
- Digital : et si on se remettait dans le bon sens ? de Christian Renard
Bref, ça bouillonne en France sur le sujet du digital. Mais, en même temps, je dirais que dans la plupart des entreprises, les chantres du digital sont toujours des pestiférés, des animaux de foires, qui ne rentrent dans aucune boite prédéfinie de l'organisation.
On les écoute, on les invite aux conférences, mais en interne dans les sociétés, on s'en méfie. Ils sont plus que jamais isolés, voire "pourchassés", car il faut qu'ils rentrent dans le rang des beni-oui-oui. Face à la peur que génère cette nouvelle révolution (et ses prédicateurs), l'accélération de la mondialisation, les contrôles et la hiérarchie sont renforcés, les espaces de libre créations réduits, le droit à l'erreur n'existant toujours pas ! Et c'est humain, beaucoup cherchent à se ramener à un état stable, au status quo rassurant, en faisant semblant de faire sans prendre de risques. "Cette révolution va bien finir par passer. D'ailleurs nous cela ne nous touchera pas."
Communicants, insérés dans les flux numériques, les "révolutionnaires du numérique", font peurs au PR et managers des sociétés qui les emploient. Il n'est donc pas étonnant de découvrir que ces intra-preneurs digitaux sont aujourd’hui et pour la plupart des consultants externes aux entreprises ou des entrepreneurs de start-ups avisés.
Après des années de Fordisme, et de mise en place de processus standardisés (où tout le monde est remplaçable et plus personne responsable avec les impacts que l'on connait sur l'engagement), il devient difficile, voire impossible de faire bouger les choses en interne.
La seule solution , la seule qui marche, c'est de sortir les "forces digitales" des contraintes anciennes (il faut les changer d'espace) et de les laisser inventer la nouvelle entreprise, les nouvelles offres, les nouveaux produits. "Le numérique, c'est de l'industrie lourde", assure le Directeur général de Voyages-sncf.com.
Pour ceux qui sont inquiets, on peut mettre de l'ordre dans le chaos fractal, mais il faut savoir prendre des risques, sortir des sentiers battus et protéger ces "chercheurs d'or" numérique. Et une fois trouvé, le filon ne sera exploitable que quelques dizaines de mois. Pas plus !
Friday, March 14, 2014
"Mesh economy" - Destruction créatrice numérique
Un petit billet pour signaler l'excellent article publié ce jour sur le Nouvel Économiste concernant la "Mesh economy" et le besoin d'intermédiaires.
Quoi qu'on en dise, la vente directe est à la mode, mais ne tuera pas les intermédiaires. Ce phénomène que l'on nomme désintermédiation, ne tuera que les entreprises qui ne sont pas capables de s'adapter et de se ré-imaginer. Car, jamais, les internautes n'ont eu autant besoin d'écoute, de conseils, d’intermédiaires (de confiance) pour trouver leur chemin dans ce déluge de données et d'offres.
Article: "Mesh economy : Destruction créatrice numérique" sur lenouveleconomiste.fr
Quoi qu'on en dise, la vente directe est à la mode, mais ne tuera pas les intermédiaires. Ce phénomène que l'on nomme désintermédiation, ne tuera que les entreprises qui ne sont pas capables de s'adapter et de se ré-imaginer. Car, jamais, les internautes n'ont eu autant besoin d'écoute, de conseils, d’intermédiaires (de confiance) pour trouver leur chemin dans ce déluge de données et d'offres.
Article: "Mesh economy : Destruction créatrice numérique" sur lenouveleconomiste.fr
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